Des villes qui ont du chien
Tout animal qui se respecte souhaite vivre paisiblement. Encore faut-il un environnement propice, et a priori, la ville relève plutôt du milieu hostile. Quoique. Une étude anglaise établit le classement des villes européennes les plus accueillantes pour nos amis les bêtes. Publiée le 15 janvier et réalisée par le cabinet anglais d’experts en produits financiers Money.co.uk, elle s’intéresse aux vingt villes les plus densément peuplées et à leur accueil des animaux.
Pour déterminer si une ville est accueillante ou non pour les animaux, l’étude a pris en nombre une batterie de critères : le nombre de vétérinaires, de toiletteurs, de garderies pour animaux, les accès aux parcs, les règles concernant la présence des chiens dans les transports publics. Ont également été pris en compte le nombre de magasins spécialisés, de locations meublées acceptant les animaux, de restaurants acceptant les chiens, la température mensuelle moyenne la plus élevée et à l’inverse la plus basse en se basant sur des données météorologiques.
Et à la fin… Ce sont les Londoniens qui gagnent. La capitale anglaise arrive en tête du classement. Les nombreux espaces verts, qui recouvrent près de la moitié de la superficie de la ville, ont largement joué pour ce résultat. Mais l’année dernière, le métro londonien a déjà été récompensé comme le transport public le plus «dog friendly» du globe.
37 millions de poissons domestiques en France
En seconde position, Paris satisfait un bon nombre de critères. Jusqu’en 2019, la ville n’acceptait les chiens que dans 16% des espaces verts. Pas grand-chose pour les près de 200 000 toutous parisiens et leurs propriétaires qui devaient aller se dégourdir pattes et jambes au Bois de Vincennes ou à Boulogne. Il y a eu du progrès : un nouveau règlement des parcs et jardins adopté en 2018 permet notamment l’accès aux chiens tenus en laisse dans les espaces qui ne comportent pas d’aire de jeux pour enfants et dans les grands parcs de la capitale tels que le parc Montsouris (XIVe) et les Buttes Chaumont (XIXe).
Par ailleurs, le classement révèle qu’en France, le poisson est le premier animal domestique possédé, avec près de 37 millions de spécimens domestiques. Ou encore que la Russie évalue à plus de 17 millions les chats domestiques sur son territoire alors que sa capitale Moscou compte 307 boutiques spécialisées et autres animaleries.
Pour Salman Haqqi, consultant pour le site britannique, être propriétaire d’un animal dans la vingtaine de villes retenues peut être élevé : «Pour un chat ou un chien, il faut compter entre 18 000 et 37 000 euros en moyenne à dépenser pour une vie» en leur compagnie. Ces chiffres incluent le prix des jouets, croquettes et autres mignardises, l’assurance, les factures chez le vétérinaire ou encore les séances chez le toiletteur. Salman Haqqi le rappelle : «Plus l’animal vieillit, plus les soins sont chers […] Pour un chat ou un chien, la nourriture atteint en moyenne entre 225 et 450 euros pour une année. Le prix de l’alimentation dépend de la qualité et de la taille de son animal. Pour ce qui est des hamsters ou des souris, les coûts sont bien évidemment moindres.»
(Sources: Money.uk)