SNCF face à la justice pour la mort tragique d’un chat à Montparnasse
La SNCF se retrouve à nouveau devant les tribunaux, ce vendredi 27 septembre, pour la mort tragique du chat Neko, écrasé en gare de Paris-Montparnasse en janvier 2023. L’association de défense des animaux Stéphane LAMART, partie civile dans cette affaire, a fait appel de la décision initiale du tribunal de police, qui avait condamné la compagnie ferroviaire à une amende de 1.000 euros pour "atteinte involontaire à la vie d’un animal domestique".
Les faits remontent au 2 janvier 2023. Ce jour-là , Neko s’était échappé de son sac de transport et avait trouvé refuge sous un train à l’arrêt. Malgré les supplications de ses propriétaires pour retarder le départ du train, la SNCF avait lancé le départ, causant la mort du chat sous les yeux horrifiés des passagers. Selon la compagnie, l’animal n’était pas visible.
Cependant, l’association Stéphane LAMART soutient qu'une autorisation avait été donnée au conducteur en pleine connaissance du risque encouru par le chat. La mort de Neko, coupé en deux par le train, a suscité une vague d’indignation. Une pétition réclamant des procédures de protection pour les animaux dans des situations similaires avait même été lancée, et l’ancien ministre Gérald Darmanin avait exprimé sa tristesse face à cet événement.
Lors du premier procès, l’avocat de la SNCF avait dénoncé une instrumentalisation de l’affaire par les associations de défense des animaux. Pourtant, l’association juge la peine infligée bien trop légère et a choisi de faire appel pour obtenir une sanction plus sévère.
Cette nouvelle audience, qui se tiendra à 9h à la Cour d’Appel de Paris, marque une étape supplémentaire dans la bataille judiciaire entre la SNCF et les défenseurs des animaux, réclamant des mesures pour éviter de tels drames à l’avenir.